Masques et statuettes anthropomorphiques Fang, reliquaires à ossements des peuples Kota-Mahongwe, personnages aux yeux plaqués de metal des Vuvi-Tsogho, masques blancs, souriants, aux yeux bridés créés par les Punu-Lumbo : une sélection de sculptures traditionnelles anciennes originaires de toutes les régions gabonaises est rassemblée aujourd’hui dans cette exposition. Ces effigies sacrées, qui content la vénération des ancêtres et permettent leur invocation, sont remarquées dès le début du XXès pour leur beauté et intégrées aujourd’hui dans l’histoire de l’art universelle, à l’instar du «masque Tzara». Nommé ainsi d’après le poète collectionneur qui le détenait, ce visage en forme de cœur appartient aux «révélations de l’art nègre» dès 1935 et témoigne du graphisme si particulier des sculptures Kwele.

Charlotte Dufour

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