Anna-Eva Bergman

1909 (Stockholm) / 1987 (Grasse)
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Dans la splendeur hostile des pays nordiques, le principe de survie a conduit à considérer une femme à l’égal d’un homme. En Norvège, les artistes femmes sont donc plus nombreuses qu’ailleurs. Pourtant, bien que les sonates d’automne d’Anna-Eva Bergman retrouvent l’éclat obsédant du cinéma métaphysique de son homonyme suédois, son œuvre solitaire et glacé semble pourtant toujours pâtir – en France tout du moins – de l’ombre tragique d’Hans Hartung, l’homme de sa vie. Si, après-guerre, la Norvégienne a été enrôlée de force dans l’abstraction lyrique française de l’École de Paris, c’est autant par opportunité que par erreur – voire par amour. Née pour simplifier la nature, elle-même disait pratiquer un « art d’abstraire ».

Portrait : Anna-Eva Bergman, Atelier Antibes 04-1975
© Archives Fondation Hartung-Bergman - Photo Francois Walch



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Numéro 106






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