Charles Hossein Zenderoudi

1937 (Teheran (Iran))
Vit à : Paris et New York
Travaille à : Paris et New York
Site de l'artiste

Charles Hossein Zenderoudi, sensible aux théories de Fluxus, affirme entre 1958 et 1960 une attitude artistique dite « Sagha Khaneh », terme utilisé dans ses toiles en référence aux banales fontaines des rues de Téhéran. Déstructurant les codes formels, l’artiste va dans ses premières œuvres démultiplier les champs conceptuels, lier le banal au savant, le constat minimaliste au sophistiqué, le contingent au spirituel. Ce faisant, il influence des générations d’artistes depuis l’Inde jusqu’au Maghreb, et son impact révolutionnaire perdure encore aujourd’hui.
Malgré une rapide notoriété en Iran, il installe son atelier en France en 1961. En trois ans, il est lauréat des Biennales de São Paulo, de Venise et de Paris. Ses œuvres entrent au MoMa de New York, dans les collections de l’État français et dans celles de New York University dès 1963. Les acquisitions muséales se succèdent ensuite avec régularité : British Museum, Centre Pompidou, musées d’art moderne de Paris, Copenhague, Rotterdam, Malmö, Minneapolis, Amman, Doha, Téhéran, etc. Zenderoudi collabore alors avec des musées et des galeries internationales, dont celle de Rodolphe Stadler à Paris. En 1972, il est nominé comme l’un des dix artistes internationaux vivants majeurs lors d’une enquête auprès de critiques d’art, par la revue Connaissance des arts. Le MOCA de Téhéran lui consacre une rétrospective en 2001 avec la contribution de Pierre Restany.
Zenderoudi revendique une totale indépendance. Créations in situ, vidéos, photographies, toiles peintes mettent au jour le substrat de son travail. Il approfondit des problématiques liées à la musique, au langage, au signe linguistique, à l’écriture arithmo-géométrique, à la distance mémorielle, à l’écologie sémantique, etc., dans une dimension conceptuelle où interfèrent singulier et universel.



Ses numéros


Numéro 61


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