L’Orient des peintres. Du rêve à la lumière

L’Orient des peintres. Du rêve à la lumière : Jean-Auguste-Dominique Ingres. La Petite Baigneuse, dit aussi Intérieur de harem, 1828. Huile sur toile 35 x 27 cm © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado    L’Orient des peintres. Du rêve à la lumière : Jules Migonney. Le Bain maure, 1911. Huile sur toile 104 x 188 cm © Carine Monfray – Collection du Musée du Monastère royal de Brou    L’Orient des peintres. Du rêve à la lumière : Emile Bernard. Abyssine en robe de soie, étude de mulâtresse, 1895 Huile sur toile 104 x 74 cm © Musée du quai Branly - Jacques Chirac   


The exhibition


Quiconque a déjà arpenté l’hôtel particulier de la rue Boilly sait combien Paul Marmottan fut un passionné du Consulat et de l’Empire. Paysages de Bidault ou Vernet représentant les résidences françaises et autrichiennes de Napoléon ou mobilier et objets d’art témoignant de sa campagne d’Égypte… Ses collections sont dédiées à celui qui, entre 1798 et 1801, voulait « régénérer le patriotisme arabe » contre les Ottomans et constitua par là même les prémices de l’orientalisme, amené à se répandre en Europe. Beaucoup des artistes présents dans l’exposition n’ont jamais fait ce voyage. Aucun, a priori, n’eut accès au harem : s’ils ont pu en lire les descriptions livrées au XVIIIe siècle par Lady Montagu, leur représentation de la femme orientale reste une construction imaginaire. Soulevant cet aspect, la commissaire Emmanuelle Amiot-Saulnier expose une peinture transfigurée par un rêve de lumière.

Extrait de l'article de Emma Noyant, publié dans le N°88 de la revue Art Absolument

Où trouver la revue Art Absolument

When


07/03/2019 - 21/07/2019

Where


 Go back     |      Back on the top