Lee Ungno. L’homme des foules.

Lee Ungno. L’homme des foules. : Composition, 1973, encre et couleurs sur papier 154,9 x 68,9 cm. © Musée Cernuschi / Roger-Viollet - Adagp, Paris 2017.    Lee Ungno. L’homme des foules. : Singes, 1977, encre et couleurs sur papier, 130 x 66,6 cm. © Musée Cernuschi / Roger-Viollet - Adagp, Paris 2017.    Lee Ungno. L’homme des foules. : Vue de  l'exposition au Musée Cernuschi    Lee Ungno. L’homme des foules. : Vieil homme et oiseau, 1954, encre et couleurs sur papier, 13 x 15,5 cm. © Musée Cernuschi / Roger-Viollet - Adagp, Paris 2017.   


The exhibition


L’exposition du musée Cernuschi éclaire son travail par sa biographie, suivant les étapes clefs de sa carrière, comme son installation à Paris en 1959 puis la création d’une Académie de peinture orientale cinq ans plus tard qui réunit alors Soulages et Hartung mais aussi Zao Wou-Ki ou Foujita Tsuguharu… Et montre le rôle fondamental de la calligraphie dans ses recherches, où il puise le souffle de ses compositions et qu’il mène sur une voie singulière : pendant à la question du signe dans l’abstraction gestuelle européenne, il en fait la matrice d’« abstractions calligraphiques » dans les années 1970. Des caractères chinois ou coréens éclatés s’y réassemblent, donnant naissance à des motifs où peut se lire une humanité archétypale. Tandis qu’en 1980, le soulèvement de Gwangju est réprimé dans le sang, Lee Ungno insuffle le mouvement à ses figures : la série des Foules, synthèse de son œuvre, sera son plaidoyer pour la liberté et la révolte.

Extrait de l'article de Benoît Macquart dans le N°79 de la revue Art Absolument. Parution le 20 septembre 2017

When


09/06/2017 - 19/11/2017
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